L'affaire Dreyfus, une terrible affaire que dénonce Emile Zola!

L'Affaire 

En 1894, ALfred Dreyfus un officier français juif est condamné à tort pour avoir été accusé d'avoir livré des documents à l'Allemagne. En 1897, c'est le commandant Walsin Esterhazy qui accuse le lieutenant-colonel Georges Picquart d'être le coupable de cette trahison.. Celui-ci est jugé en Conseil de guerre et est acquitté à l'unanimité le 11 janvier 1898. Emile Zola suite à ce verdict scandaleux décide d'intervenir devant ce jugement  décide d'écrire une lettre "J'accuse" qui est le titre de l'article publié dans le journal "L'aurore" le 13 janvier 1898. Par cet acte, Zola s'expose personnellement à des poursuites en cour d'assises. En lançant par voie de presse des accusations nominatives contre dix acteurs de l'affaire, dont le ministre de la Guerre et le chef d'état-major de l'armée, le romancier sait qu'il va à l'encontre de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881, il l'écrit d'ailleurs lui-même à la fin de son texte.Lors de son accusation le président du conseil bien qu'interdisant de parler de cette affaire, 100 témoins arrivent à s'exprimer. Suite à son jugement les failles de l'affaire Dreyfus sont révélées au grand jour et la condamnation de l'officier Alfred Dreyfus est revu et ce dernier est libéré. En conclusion Zola grâce à son article, à son engagement, et en raison de résultats obtenus, il devient donc le symbole du pouvoir de la presse mis au service de la défense d'un homme et de la vérité.

( http://www.atramenta.net/lire/jaccuse/2575 )



Analyse de la lettre "J'accuse" 




     Zola semble revendiquer l'idéal rationaliste du XVIIIème siècle. Au XVIIIème siècle, « Les Lumières » désignent la raison, les connaissances positives, l'esprit critique, par opposition à l'obscurantisme, les superstitions religieuses, les dogmatismes idéologiques. Par cette référence, Il suggère la continuité entre son engagement dans une affaire d'anti-sémitisme et celui de Voltaire contre la persécution du protestant Jean Calas. Il se place ainsi dans la lignée des grands intellectuels engagés.
     Il ajoute qu'il combat  « au nom de l'humanité  qui a tant souffert et qui  a droit au bonheur ». Il revendique ainsi implicitement sa confiance dans le progrès : opposition du passé, dévalorisé, assimilé à la souffrance, et du futur qui ouvrira le « droit au bonheur ». C'est l'idéal démocratique et humaniste de la Révolution française de 1789 : les droits fondamentaux de la personne humaine, l'égalité des hommes, notamment devant la justice.
     Enfin, il expose sa liberté de conscience. Il justifie sa révolte par la spontanéité et la pureté de son indignation : « Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon  âme ». Par cette phrase, il revendique en quelque sorte le droit à la désobéissance civile face à l'état, lorsque l'individu a l'intime conviction d'avoir raison contre la loi. Il affirme le droit de s'élever contre la loi écrite (une décision de justice dans ce cas précis) lorsqu'elle apparaît injuste à « l'âme ».
    Ces valeurs : raison, progrès et liberté de conscience, sont le fonds commun de la civilisation française et sont a priorides valeurs partagées par le plus grand nombre. En les mettant avant, Zola espère emporter l'adhésion des lecteurs.
     Il ajoute qu'il combat  « au nom de l'humanité  qui a tant souffert et qui  a droit au bonheur ». Il revendique ainsi implicitement sa confiance dans le progrès : opposition du passé, dévalorisé, assimilé à la souffrance, et du futur qui ouvrira le « droit au bonheur ». C'est l'idéal démocratique et humaniste de la Révolution française de 1789 : les droits fondamentaux de la personne humaine, l'égalité des hommes, notamment devant la justice.     Enfin, il expose sa liberté de conscience. Il justifie sa révolte par la spontanéité et la pureté de son indignation : « Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon  âme ». Par cette phrase, il revendique en quelque sorte le droit à la désobéissance civile face à l'état, lorsque l'individu a l'intime conviction d'avoir raison contre la loi. Il affirme le droit de s'élever contre la loi écrite (une décision de justice dans ce cas précis) lorsqu'elle apparaît injuste à « l'âme ».    Ces valeurs : raison, progrès et liberté de conscience, sont le fonds commun de la civilisation française et sont a priorides valeurs partagées par le plus grand nombre. En les mettant avant, Zola espère emporter l'adhésion des lecteurs.

     Il ajoute qu'il combat  « au nom de l'humanité  qui a tant souffert et qui  a droit au bonheur ». Il revendique ainsi implicitement sa confiance dans le progrès : opposition du passé, dévalorisé, assimilé à la souffrance, et du futur qui ouvrira le « droit au bonheur ». C'est l'idéal démocratique et humaniste de la Révolution française de 1789 : les droits fondamentaux de la personne humaine, l'égalité des hommes, notamment devant la justice.     Enfin, il expose sa liberté de conscience. Il justifie sa révolte par la spontanéité et la pureté de son indignation : « Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon  âme ». Par cette phrase, il revendique en quelque sorte le droit à la désobéissance civile face à l'état, lorsque l'individu a l'intime conviction d'avoir raison contre la loi. Il affirme le droit de s'élever contre la loi écrite (une décision de justice dans ce cas précis) lorsqu'elle apparaît injuste à « l'âme ».    Ces valeurs : raison, progrès et liberté de conscience, sont le fonds commun de la civilisation française et sont a priorides valeurs partagées par le plus grand nombre. En les mettant avant, Zola espère emporter l'adhésion des lecteurs.

Une courte biographie de l'auteur Emile Zola


Emile Zola est né le 2 avril 1840 à Paris, en 1852 il commence ces études secondaire à Aix jusqu'en 1857. En 1859,Zola échoue au baccalauréat et commence une vie de bohème. En 1865, il publie son premier roman, La confession de Claude, et connu également Gabrielle-Alexandrine Meley qui deviendra sa femme en 1870. En 1873, il rencontre Maupassant et Mallarmé. En 1888, Zola a une liaison avec Jeanne Rozerot qui est une employer de sa femme, il mènera une double vie entre son épouse et la jeune femme avec qui il aura 2 enfant: Denise et Jacques. En 1892, il est nommé président de la Société des Gens de Lettres. En 1898, suite a l'affaire Dreyfus Emile Zola s’exile à Londres. Le 29 Septembre à Paris Emile Zola meurt asphyxié dans des conditions mystérieuse, le 5 Octobre il est enterrer dans le cimetière de Montmartre, c'est cendre seront transférées au Panthéon en 1908.                      

 Conclusion:

La conclusion de l'article "J'accuse" est un bon exemple d'éloquence oratoire mise au service d'une thèse à défendre. Par son intervention dans l'affaire Dreyfus, Zola s'inscrit dans une tradition d'engagement politique de l'intellectuel illustrée notamment par Voltaire au XVIIIème siècle ou Victor Hugo au XIXème siècle. Ces écrivains ont su à l'occasion consacrer leur savoir-faire, leur habileté rhétorique, à combattre l'intolérance et l'injustice. Ils ont mis leur célébrité au service de la cause défendue.

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